26 juin 2021

Exposition "Les Trésors cachés du Pouldu" : Andrée Lavieille

Trois œuvres d'Andrée Lavieille ont été présentées lors d'une exposition de peinture organisée durant l'été 2020 en Bretagne à Clohars-Carnoët (29360) par l'association "Les Amis du Pouldu" : Les Trésors cachés du Pouldu

Cette exposition a mis en valeur "75 œuvres issues de collections privées sur le thème unique du Pouldu".

Elle s'est tenue à l'Atelier Goulven (au Bas-Pouldu) du 26 juillet au 9 août, puis à la chapelle Saint-Jacques du 12 au 30 août.


Un catalogue a été édité par "Les amis du Pouldu" à l'occasion de cette exposition, dans lequel chaque artiste a été présenté dans une courte notice biographique et toutes les œuvres reproduites. Notamment celles d'Andrée Lavieille :

  • La maison du Pen Du (aquarelle)
  • Fin de saison au Pouldu (huile sur panneau) (ce tableau avait été exposé au Salon des Artistes français de 1939)
  • Porz Castel (aquarelle)
La réalisation de cette exposition a été saluée dans la presse régionale. Ainsi dans Ouest France en date du 3 août 2020 :
"Qu'elles soient réalisées par des peintres de renom (Emile-Alfred Dezaunay, Jean-Bertrand Pégot-Ogier, Andrée Lavieille, Adolphe-Marie Beaufrère, M.M.L. Savin, Claude Huart, etc.), par des artistes amateurs éclairés ou d'humbles anonymes, les œuvres réunies portent toutes une charge affective et la marque d'un attachement au Pouldu."

13 juillet 2013

Andrée Lavieille, parmi les "Femmes artistes en Bretagne (1850-1950)" de l'exposition du musée du Faouët (29 juin-13 octobre 2013)

Deux œuvres d'Andrée Lavieille sont présentées dans l'exposition du musée du Faouët consacrée aux "Femmes artistes en Bretagne (1850-1950)", exposition ayant débuté le 29 juin, et se terminant le 13 octobre 2013.


 Montée d'orage au Pouldu, aquarelle, sbd et datée (1938), 49,5 x 36,5 cm
Les glycines, peinture à l'huile, 79 x 63 cm











Catalogue publié à l'occasion de l'exposition par Marie-Paule Piriou, Jean-Marc Michaud et Denise Delouche (Liv'Éditions, 2013).


02 juin 2013

"Dans le sillage des impressionnistes, Andrée Lavieille (1887-1960)" : réédition (Lelivredart)

Dans le sillage des impressionnistes, Andrée Lavieille (1887-1960) (publié par Atlantica en 2007) a été réédité, par Lelivredart (parution début juin 2013).
Cette édition a été complétée par rapport à celle de 2007.



02 juillet 2012

"Une femme peintre au Pouldu, Andrée Lavieille (1887-1960)". Lelivredart, 2012

Une femme peintre au Pouldu, Andrée Lavieille (1887-1960), par Henri Cambon, Françoise Cambon, Christelle Bellec, Jacqueline Duroc, Jacques Juloux. Lelivredart, 2012, 64 p.
(http://www.lelivredart.com/librairie.php?url=oeuvre&isol=1219)


Ouvrage réalisé à l'occasion d'une exposition consacrée à Andrée Lavieille, qui s'est tenue du 7 avril au 8 mai 2012 dans la Galerie municipale La Longère de Clohars-Carnoët (Finistère)

Conception du catalogue : Henri Cambon, Françoise Cambon, les éditions Lelivredart. Photographies des oeuvres : Henri Cambon

Avant-propos, par Jacques Juloux, maire de Clohars-Carnoët (p. 3)
Andrée Lavieille à La Longère de Clohars-Carnoët, par Christelle Bellec, Responsable du Service culturel de Clohars-Carnoët (p. 4)
Andrée Lavieille parmi les peintres de la Bretagne, par Jacqueline Duroc, Docteur en histoire de l'art (p. 5)
Andrée Lavieille et la Bretagne, par Françoise Cambon, fille d'Andrée Lavieille (p. 6)
Une famille d'artistes : arbre généalogique (p. 7)
Biographie en quelques dates (p. 8)
Participations d'Andrée Lavieille à des expositions et à des salons (p. 9)
Vie et oeuvre d'Andrée Lavieille, par Henri Cambon, petit-fils d'Andrée Lavieille (p. 10-13)
Les oeuvres présentées (Le milieu familial et artistique ; Elle-même ; Des oeuvres du début ; Peintre de la lumière et de l'espace ; Une peinture intimiste) (p. 14-59)
Légendes des oeuvres présentées (p. 60-63)
Quelques documents (p. 64)

Quelques extraits :
"La rétrospective sur Andrée Lavieille est un de ces moments privilégiés voulus par la commune. Il s'agit de faire découvrir à tous un de ces artistes de talent, ici une femme peintre, dont la pratique de la peinture est inspirée par les paysages de Clohars-Carnoët. Sont réunies à La Longère des toiles caractéristiques de l'évolution artistique d'Andrée Lavieille immortalisant Le Pouldu. Les visiteurs peuvent également apprécier d'autres paysages bretons, comme la pointe du Van ou encore des vues de Gironde. C'est aussi une vie de femme qui est évoquée grâce aux oeuvres et aux divers objets exposés." Par Jacques Juloux, maire de Clohars-Carnoët
"Son approche du paysage à l'écart du pittoresque, ses natures mortes en plein air, son sens de la couleur délicate, sa prédilection pour l'aquarelle, idéale pour transcrire la fugacité des effets lumineux, font la singularité d'Andrée Lavieille au sein de la peinture en Bretagne." Par Jacqueline Duroc, Docteur en histoire de l'art
"La Bretagne correspondait, pour Andrée Lavieille, à tout ce qu'elle aimait : elle y a trouvé la grandeur, la liberté, la fantaisie, le côté sauvage en même temps que tendre et elle a su la traduire telle qu'elle était pour elle et telle qu'elle la voyait." Par Françoise Cambon, fille d'Andrée Lavieille

15 mai 2012

Exposition à la Galerie municipale La Longère de Clohars-Carnoët : "Une femme peintre au Pouldu, Andrée Lavieille (1887-1960)"

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Quelques extraits du Livre d'Or de l'exposition : des propos élogieux pour "cette femme peintre à la facture subtile", "cette artiste délicate", "intime", "une artiste "qui a su voir" ", "beaucoup de sensibilité dans tous les thèmes abordés", et pour ses œuvres : "des aquarelles remarquables, des huiles qui toutes donnent une émotion", "de très beaux tableaux, de l'élégance et du goût" ; "les aquarelles sont magnifiques et recèlent mille détails", "une belle découverte pleine de lumière, de couleurs", "un moment de beauté paisible".

Et des échos dans la presse :
- Le Télégramme, 10 avril 2012. "Andrée Lavieille à la Longère de Clohars." : "Le public pourra découvrir au fil des tableaux (huiles et aquarelles) sa passion pour les paysages et les scènes de la vie."

- Ouest-France, 10 avril 2012. "Andrée Lavieille, une femme peintre au Pouldu" : "L'évolution de sa peinture y est perceptible, entre huile et aquarelles, paysages et natures mortes, des couleurs vives aux tons pastels, avec une constance, la lumière."

30 janvier 2012

"Une femme peintre au Pouldu, Andrée Lavieille (1887-1960)"


Une exposition consacrée à Andrée Lavieille est prévue à la galerie La Longère de Clohars-Carnoët, dans le sud du Finistère, non loin de Quimperlé, du 7 avril au 8 mai 2012.

Andrée Lavieille et son mari, Paul Tuffrau, avaient découvert Le Pouldu en 1924. Ils y furent tout de suite conquis par sa mer et ses côtes, et charmés par ses petits hameaux tels que celui de Kerzéllec. Ils y revinrent plusieurs étés de suite, et Andrée Lavieille y peignit nombre d'aquarelles et d'huiles.

Cette exposition, organisée par le Service Culturel de la Mairie de Clohars-Carnoët, est l'occasion de montrer ces œuvres, mais aussi certaines peintures faites en d'autres lieux de Bretagne, ou ailleurs, et de rendre hommage à cette artiste délicate et sensible, tout près de lieux qu'elle a beaucoup aimés.

Catalogue de l'exposition : Une femme peintre au Pouldu, Andrée Lavieille (1887-1960), par Henri Cambon, Françoise Cambon, Christelle Bellec, Jacqueline Duroc, Jacques Juloux, 64 p., Éditions Lelivredart
(http://www.lelivredart.com/lavieille.html)

09 août 2008

Andrée Lavieille, peintre de la Bretagne

Peintre de la Bretagne, Andrée Lavieille l'a été dès que cette artiste - qui a vécu surtout à Paris où elle était née -, est retournée au début des années 1920, à l'occasion de vacances estivales, dans cette région où elle avait séjourné enfant avec ses parents.

C'est d'abord, sur les côtes nord, à Erquy.

Deux peintures à l'huile témoignent de sa venue : La chapelle du Vieux-Bourg de Pléhérel, surplombant la mer (peinture à l'huile sur carton, 24 x 33 cm), et : Le château de Bien-Assis (peinture à l'huile sur carton, 23,3 x 31,5 cm) (1).

Ultérieurement, à partir de 1924, c'est au Pouldu, dans le sud du Finistère, qu'Andrée Lavieille, son mari et leurs enfants passent des vacances. Ils loueront successivement deux maisons dans le hameau de Kerzellec, un peu en retrait de la côte, sur la route menant au Bas-Pouldu : la maison Lozarchmeur, puis la maison dite "aux pierres plates" (ou "maison Herbron", du nom de ses propriétaires), par la suite une maison surplombant la plage des Grands Sables, appelée alors "Castel Karreck", en remplacement du nom de Maison de Pen Du, qu'elle portait auparavant.
Andrée Lavieille retrouve au Pouldu la pleine mer, les côtes rocheuses, mais elle est aussi subjuguée par le charme du hameau de Kerzellec, avec ses maisons simples et modestes de granit, ses vieux puits, ses chemins creux, ses pommiers, son vieux saule, le calme de la Laïta, qui débouche dans la mer au Bas-Pouldu, en face de la côte de Guidel, les petites chapelles qui parsèment le pays, comme celles de Saint-Philibert à Moëlan, de Lothea au sud de Quimperlé, l'intimité du port de Doëlan...
Et Andrée Lavieille fera au Pouldu et dans ses environs de nombreuses peintures à l'huile, et aquarelles, et lors de promenades, de multiples croquis sur ses carnets qu'elle emporte avec elle.











Les grands Sables, vus de la terrasse de Castel Karreck (peinture à l'huile) (58,5 x 71,5 cm)
La terrasse de Castel Karreck (aquarelle) (36 x 51 cm)
[Castel Karreck est le nom qui fut, à cette époque, donné à la maison de Penn Du (la pointe noire) qui se trouve au dessus de la plage des Grands Sables]









La plage de Kerrou (aquarelle)
(23 x 40,6 cm)
La côte de Guidel, vue du Pouldu (aquarelle) (21 x 25 cm)










Le port de Doëlan (huile sur carton) (17,2 x 26,2 cm)
Le crachin (1936) (aquarelle) (24 x 31,5 cm)












La maison Herbron (maison "aux pierres plates") (huile sur carton) (43,5 x 36,5 cm)
La maison de Stéphanie (huile sur carton) (43,5 x 36,5 cm)











Ferme de Kernévénas
(aquarelle) (24 x 31,5 cm)
Vieux saule de Kerzellec (aquarelle) (25 x 21 cm)



Le clocher de la chapelle Saint-Philibert,

à Moëlan (12 septembre 1936) (croquis dans un carnet) (16 x 10,5 cm)
Chapelle de Lothéa
(19 septembre 1936) (croquis dans un carnet) (16 x 10,5 cm)

Dans le milieu des années 1930, Andrée Lavieille découvre avec son mari la pointe du Raz, la baie des Trépassés, la pointe du Van, qui ferme la baie au nord, les pointes de Castelmeur, de Brézellec, qui dominent la mer s'étendant à l'infini, les hautes falaises, les rochers battus par les vagues, mais aussi les petits hameaux sur la lande, ou dans le creux des vallons, les vieux calvaires, les murets de pierre le long des champs et des chemins...
Et Andrée Lavieille, dans ses nombreuses aquarelles, traduira la beauté de ce pays qui l'a conquise, toute la palette des couleurs de ses paysages, le mouvement incessant des vagues, les cieux changeants...









 

La baie des Trépassés (1947) (aquarelle) (25 x 32 cm)
Pointe de Castelmeur et de Brézellec (aquarelle) (28 x 36,5 cm)











Rochers de Keriolet (1937) (aquarelle) (36 x 25 cm)
Rochers, entre la pointe du Van et Vorlen
(aquarelle) (25 x 33 cm)

Près de la pointe du Raz (aquarelle)
(18,5 x 24,2 cm)







Andrée Lavieille avait un talent particulier pour saisir l'attitude, le mouvement de personnages, et les croquis qu'elle a faits de bretonnes en costumes lors de pardons à Sainte-Anne la Palud, ou de pêcheurs en train de s'embarquer, une aquarelle, qui paraît ébauchée, mais est très suggestive, montrant une noce, sont extrêmement vivants.

Coiffes (Pardon de Sainte-Anne la Palud) (1938)
(croquis dans un carnet)
(10,5 x 16 cm)
Bretonnes assises (croquis dans un carnet)
(16 x 10,5 cm)









Barque de pêcheurs (août 1939)
(croquis dans un carnet) (10,5 x 16 cm)
Noce bretonne (aquarelle) (21,5 x 30,5 cm)


(1) Le château de Bien-Assis, huile sur carton, a inspiré le décor d'un spectacle consacré par le groupe de théâtre du Cercle Pierre Bayle de Sedan (mise en scène : Sylvette Pierre) à l'écrivain ardennais Bernard Marcotte : "Bernard Marcotte, le rêve par-delà les tranchées" (4, 5, 6 mars 2016, MJC de Sedan).